AltitudeRando Blog: Crête sous le Méan Martin (3130 m) par le Refuge du Fond des Fours (2537 m)

Crête sommitale sous le Pointe de Méan Martin à 3130 m

Niveau : randonneur expérimenté
Horaire : 7 heures A/R - départ à 6h40 du parking
Dénivelée : 1420 m (deniv + cumulée)
Parking : Val d'Isère - le Manchet : 1990 m
Refuge du Fond des Fours : 2537 m
Point culminant : 3130 m (arrêtes sommitales sous le Méan Martin)
Météo : Matin, peu nuageux, vent très fort. Après-midi, très nuageux, tendance orageuse.

Accès : De Val d'Isère, se rendre au télésiège du Manchet et garer la voiture sur le Parking de la prise d'eau EDF. Prendre le chemin empierré et le sentier qui continue plein Est, puis s'oriente vers le Sud en direction du Refuge du Fond des Fours. Passer devant le chalet de l'Arsellaz (possibilité de se restaurer).

Refuge : Le Fond des Fours doit son nom aux failles des rochers où les montagnards allait

chercher les cristaux de quartz. Le refuge se compose de trois chalets : un dortoir, une salle à manger et un refuge privé. Il comporte 45 places et est gardé par Emmanuelle Couzon de mi-avril à mi-septembre (hors gardiennage, seulement 20 places disponibles). L'implantation du refuge permet à tout les randonneurs un large choix de ballade plus ou moins difficile mais qui offrent toutes une vue imprenable. Il peut être le départ pour Pélaou Blancpar, le Col des Fours, ou Méan Martin, soit par les pentes du col du Pisset soit par les versants du glacier des Fours. C'est par le col du Pisset que nous atteindrons le point culminant de notre randonnée.

Carte : IGN 3633 ET Tignes - Val d'Isère, au 1/25000

Montée au refuge : la montée est régulière, vers la fin, la pente est plus raide mais pas dangereuse (dénivelée: 580m). De nombreuses marmottes sont observées. Par contre aucun chamois à observer malgré le créneau horaire très matinal.

Montée : Peu après le refuge, laisser le chemin de gauche montant au Col des Fours et atteindre, après un petit raidillon, la vaste plaine glaciaire du Méan Martin (très belle vue sur le Glacier des Fours dégringolant de la Pointe). Le sentier, alors parsemé de hauts cairns, attaque la pente à droite du glacier (direction SO puis O). Une fois franchie un petit ressaut rocheux on passe sur le plateau supérieur commun aux Cols de la Rocheure et du Pisset. Ne pas pousser jusqu'au Col de la Rocheure, mais obliquer sur la gauche (direction S) vers le Col du Pisset (quelques rares cairns). Du Col remonter à gauche vers la crête occidentale du Méan Martin (direction SE). Vers l'altitude de 3040 mètres, avant que la crête ne devienne entièrement rocheuse, quitter celle-ci par la droite (versant Rocheure), à l'aide d'une bonne sente à flanc de pente (cairn repère). La sente contourne ainsi, momentanément, la crête rocheuse. Quelques centaines de mètres plus loin, la sente rejoint la crête, par un raidillon de 30° dans les schistes croulants (point côté 3130 m). C'est à ce point précis que nous stopperons notre ascension. La force du vent et notre absence d'équipement nous conduisent à la plus grande prudence.

A noter la topo pour la prochaine fois : Remonter alors la croupe évidente (direction SE) jusqu'au sommet. Celui-ci se compose d'un vaste champs de blocs chaotiques duquel ressort une étrange forêt de monolithes errigés. Le point culminant se situe un peu plus loin, au bout d'un petit éperon rocheux surmonté d'un cairn. Du sommet, l'impression est à la haute montagne en raison notamment des glaciers crevassés qui encerclent. La vue à 360° y est étendue : Grande Casse, Grande Motte, Sana, Chasseforêt, Dent Parrachée, Grand Roc Noir, Pointes du Châtelard, Mont-Blanc, Sassière, Grand Paradis, Pers, Montet, Levannas, Albaron, Charbonnel, Ronce, Oisans, ...).

Le retour s'effectue par le même itinéraire, mais des possibilités de boucles par le Signal de Méan Martin et / ou les glaciers des Roches, Roches Blanches, voire des Fours sont possibles ; mais ils nécessitent que les conditions de neige / glace soient favorables et que les pratiquants soient aguerris à la pratique du glacier (attention il s'agit de glaciers particulièrement crevassés qui libèrent régulièrement des séracs).